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Curiosité

 »Flower of Scotland », un hymne qu’on adore

Ce qui distingue le rugby international des autres sports, c’est cette communion du public avec son équipe à travers les hymnes nationaux. Mais cette communion ne devient plus qu’une émotion qui atteint son paroxysme quand l’Ecosse entame le ‘’Flower of Scotland ’’.

La fleur de chardon apportée il y a longtemps dans les Highlands par les esprits errants s’est nourrie des embruns, des terres de bruyère et est devenue l’emblème officieux du pays. L’Ecosse, rude peuple victorieux d’Edouard II comme du Loch Ness a fait de la chanson de Roy Williamson l’hymne officiel de son ovalie.

On dit que dans le stade de Murrayfield juste avant l’hymne, tout s’arrête, rien ne respire, plus un son. La légende dit même que les nuages après avoir laissé passer un ray de soleil qui éclaire la scène, se figent. Ce qui est sûr c’est que tout frissonne pendant quelques secondes. Et puis tout d’un coup, le lourd silence est transpercé par le son criard d’une cornemuse qui donne le ton. Vient ensuite le chœur de la fleur d’Ecosse. Un chœur formé de 50 000 supporters qui ouvrent leur cœur à leur nation. Pas une fausse note, tous à l’unisson puisent dans le réceptacle de la fleur d’Ecosse, courage et bravoure. Ils y puisent leur désir de victoire. Moment intense où l’Europe presque toute entière grâce aux médias retient son souffle pour apprécier ce bref instant magique. Cet hymne quelque soit notre nationalité, on le veut pour soi, on l’adopte. Et même s’il prévient d’un combat immédiat, on l’aime et on se dit ‘’ après tout que le meilleur gagne ! ’’.

DS

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Ô Fleur d’Écosse

Quand reverrons-nous

Les hommes dignes

Ceux qui se sont battus et sont morts pour

Des minuscules collines et vallées

et se sont dressés contre lui

Le fier Edouard et son armée

Et l’ont renvoyé chez lui

Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

 

 

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