Bafetimbi Gomis 3133141 340[1]
Curiosité

Le football un jeu de baballe ?

Nous sommes en pleines phases décisives de la ligue des ‘’Champions League’’, et bientôt ce sera la 21ième coupe du monde. Du foot, encore du foot toujours du foot. Ce sport hyper professionnalisé fait aussi parler de lui à travers des transferts de joueurs qui suscitent l’indignation par les sommes colossales investies (402 millions d’euros pour Neymar). Les détracteurs regardent avec une certaine suffisance ces hommes aux pieds d’or, obnubilés par une balle qu’ils doivent impérativement faire pénétrer dans une cage large de 7 mètres, avec toute la ‘’Commedia dell’arte’’ qui doit se greffer à la prestation. Eh oui la baballe….

Sauf que ;

Aujourd’hui on parle de l’industrie du football.

Combien pèse l’activité économique générée par le football mondial ? Selon ‘’Euromericas Sport Marketing’’ et ‘’Deloitte & Touche’’, l’ensemble de la sphère football est estimé à plus de 312 milliards d’euros, ce qui équivaut à la « 17ème économie du monde » et que seuls vingt-cinq pays disposent d’un produit intérieur brut (PIB) supérieur au chiffre d’affaires de l’industrie mondiale du football dont la production globale annuelle atteint 500 milliards de dollars US, ce qui est supérieur au PIB de nombreux pays et territoires, dont la Suisse et la Belgique.

Parle-t-on toujours de baballe ?

Sauf que ;

12,5 millions de personnes se sont déplacées pour assister à une rencontre de football au cours de l’année 2015, dépensant en moyenne près de 2 000 $ au cours de leur séjour et que le marché du sponsoring sportif représenterait 4,5 milliards de dollars. Par exemple La Coupe du Monde de Football est une « poule aux œufs d’or » pour les entreprises multinationales. Lors de la précédente Coupe mondiale, la firme allemande Adidas, spécialisée dans les articles de sport, a financé, en tant que sponsor, la Coupe en lui accordant une somme colossale à des fins publicitaires, mais elle a gagné en retour des profits et des avantages plus énormes et plus grands encore et ses bénéfices nets ont accru de 82 millions d’euros.

Sauf que ;

Le football professionnel est aussi à l’origine de 25.000 emplois (seulement en France), directs ou indirects, selon l’étude. En moyenne, chaque joueur professionnel donne ainsi du travail à 22 personnes. 

Bon aller, maintenant je laisse tomber la baballe et je vais regarder différemment les matchs de football.

Vous pourriez également aimer...