Cette période d’isolement que nous vivons nous déstabilise mais aussi nous fait prendre conscience que notre vie normale est faite d’attitudes reflexes qui nous semblent anodines mais qui en réalité renforce notre bien-être. Le sourire par exemple.
Tous les sourires non certes pas la même signification. Certains peuvent être narquois, ironiques et énervent plus qu’autre chose, d’autres hypocrites et sans intérêts. Cependant on s’arrête le plus souvent sur ceux qui touchent, qui émeuvent comme ceux de l’émerveillement ou de la bonté, ceux qui sont profonds et pleins de douceur. Le sourire a de nombreuses vertus. D’abord pour ceux à qui on l’adresse mais aussi pour la personne qui sourit car les liens entre le sourire et l’esprit sont à double sens. Si notre esprit est heureux il fait sourire notre visage et l’inverse est aussi vrai.
Nous semblons plus ouverts si nous sourions par conséquence cela nous rend plus accessible aux yeux des autres. Nous paraissons en souriant, plus sympathiques, plus décontractés, plus empathiques.
Sourire est aussi en quelque sorte une thérapie.
Le simple fait de sourire produit des neurotransmetteurs dans notre cerveau, comme la dopamine et la sérotonine. Ces deux molécules sont bien connues pour booster naturellement notre humeur, car elles nous permettent de nous sentir plus motivés et détendus. Sourire fait donc l’effet d’un anti-dépresseur.
Sourire est aussi une langue universelle. Nous n’avons pas besoin de traducteur pour qu’une personne réponde à notre sourire. Nous mimons aussi les émotions de joie et de bonheur qui apparaissent avec le fait de sourire.
Ne nous forçons jamais à sourire si nous vivons de grandes difficultés mais n’oublions jamais de sourire quand notre vie suit son cours. Efforçons-nous de nous sourire, souvent, discrètement, partout où nous nous trouvons pour toutes les fois où nous ne le pouvions pas car ce sourire nous fait du bien et bien plus que nous le croyons.
Je me suis un peu attardé sur le sourire mais on pourrait s’intéresser à bien d’autres attitudes ou gestes et prendre conscience de leur signification. En cette période de pandémie nous en avons probablement le temps.
« Ceux que le malheur n’abat point, il les instruit. »
DS
