Un prof décapité ici, un autre poignardé là, une femme descendue dans son appartement et des »kalashs-partouze » entre amis de la drogue. Si tu dois faire tes courses à Marseille, fait les en rampant camarade. Tout cela fait les choux gras des médias qui répercutent les propos finalement indécents des politiques. « Nous ne laisserons rien passer » dit l’un, » nous serons intransigeants » dit l’autre, « on va voir ce qu’on va voire » renchérit à nouveau le premier. J’ai aussi entendu il y a quelques années, « on va terroriser les terroristes ». Ils ne sont pas jusqu’à aller dire, « les méchants messieurs qui tuent à coup de couteau les gens dans la rue sont des vilains doudous ». Cette phrase peut paraître puérile mais elle n’est pas si loin des incantations d’un président de la République et de ses ministres complètement perdus. En attendant la rue est un foutoir, un coupe gorge. On tue les gens à coups de Kalashnikov, de AK 47, à coups de couteau, on décapite. Et puis on organise des minutes de silence, des marches blanches avec pour consigne de ne pas crier vengeance, on rend hommage, on crie ‘’plus jamais ça’’, et puis plus rien, on somnole, on se rendort. Pire, ils font des lois bastingage sur lesquelles viennent s’accrocher les naufragers de la Méditerranée. Pour le jour où ça pétera, j’en connais quelques uns qui auront déjà réservés leur chambre à Sigmaringen.
Nos gouvernants montrent une lâche résilience dans l’appréhension des attentats. Car, qu’on le veuille ou non il s’agit d’attentats.
On passe plus de temps à encabaner nos flics qu’à faire du renseignement et courir après toute cette saloperie qui empoisonne la France. Mais bordel, vous les gouvernants, sortez-vous les doigts du cul ! oubliez le temps d’une reprise en main par quelques opérations musclées votre républicanisme mal placé, vos droits de l’homme hypocrites, votre vocabulaire édulcoré, votre gauche justice laxiste, votre devise devenue ringarde, votre laïcité intégriste. Oui nous sommes des judéo-chrétiens, et alors ? Ne pas reconnaitre ses origines c’est favoriser l ‘entrisme des barbares. Au gnouf Merluche et sa cohorte de députés venus souiller de leurs fesses mal torchées les sièges prestigieux des Jaurès, Blum, Ferry, Mendes, Jospin. Aujourd’hui ces sièges accueillent les catalyseurs dans la synthèse de la haine et les ferments de l’islamo-gauchisme. Appelez un chat un chat. Tapez dans le tas. Vous me faites penser à Chamberlain et son gouvernement qui avaient le choix entre la guerre et le déshonneur ; ils avaient choisi le déshonneur et ils ont eu la guerre. »
La guerre civile est à quelques centimètres de nos portes, les armes sont là, la haine est là, les religions sont là. Tous les ingrédients sont réunis. L’allumette est une peu humide mais la température est adéquate pour faire jaillir l’étincelle. Alors la déflagration s’entendra jusque dans les villages les plus reculés. Netanyahou avec ses petits arrangements vient de sacrifier sur l’autel de l’horreur quelque 1500 des siens. Faudra-t-il attendre 50 000 victimes pour que notre nation prenne les décisions adéquates et ose ne plus regarder autour d’elle avec le souci du qu’en dira-t-on ?
La France a perdu son aura, faudra-t-il absolument qu’elle se vautre dans le sang et la boue pour retrouver la fierté qui fut la sienne ? On pourra toujours crier ‘’démission’’ comme en Israël, il sera trop tard.
Cet article qui n’est pas politique mais plutôt un cri d’alarme, est une affaire franco-française et je demande au lecteur suisse dont le pays ne connait pas cette triste situation, d’être indulgent et compréhensif de mon ressentiment. La Suisse est généralement un laboratoire pour la France dans le progrès aujourd’hui le rôle est inversé, avec la différence que c’est la France qui montre à sa voisine ce qui est détestable de ne pas entreprendre.
DS