Le sentiment de départ du wokisme était louable, « Réveiller les consciences ». La lutte contre toutes les discriminations doit aujourd’hui habiter nos pensées. Cependant sans encadrement tout va à vaux l’eau et le germe de violence qui est en chacun de nous devient vite un rameau de méchante bêtise. Ainsi les idéologies deviennent des objectifs qui doivent aboutir à travers l’intolérance et le sectarisme. C’est un retour à une forme d’obscurantisme du fait de sa radicalité.
L’idéologie est de rejeter la culture passée et présente (Cansel culture) soi-disant responsable de la discrimination que matérialise la pauvreté et les travers de nos sociétés. Malheureusement les wokistes murés dans leurs certitudes refusent tout débat et mettent en cause les données sociologiques et historiques sérieuses ainsi que les acquis scientifiques. Nombre d’entre eux se croient même investis d’une mission de prosélytisme. La culture occidentale serait selon les adeptes du wokisme, raciste, d’ultra droite. Pour marquer les esprits, l’expression du wokisme doit se faire à travers la violence, (Dégradation des œuvres d’art, destruction des vitrines, déboulonnage des statues, etc.,).
Une question se pose ; arrivés au pouvoir, ces gens seraient-ils dans la droite lignée des talibans qui avaient détruits à l’explosif les Bouddhas géants de Bamiyan ? Quand on sait que la bêtise est incommensurable…
On assiste ici à une idéologie victimaire liée à un prétendu racisme « systémique », voire « institutionnel », de nos sociétés. La chose est stupide quand on sait que cela relève avant tout des penchants individuels d’intolérance à autrui.
De nos jours la priorité est de défendre la cause de toutes celles et tous ceux qui présente une différence qu’elle soit physique ou mentale. Très loin des débats apaisés que l’on devrait avoir sur ces questions, c’est à une tentative de substitution des radicalités discriminatoires par d’autres formes de radicalités que l’on assiste.
Ce qui est tout aussi grave c’est, qu’à des fins électoralistes des représentants politiques se font les vecteurs de ces dérives woke. Les démocraties montrent ainsi leurs limitent avec une tolérance excessive du sectarisme et des sectes qui s’y développent.
DS