Que l’année 2018 vous soit douce et légère.
Mais pour aider le destin avons-nous pris des résolutions ?
Le 1er janvier ouvre la porte qui donne sur l’année nouvelle. Tous les évènements futurs apparaissent en ombre comme derrière une vitre embuée et c’est nous qui allons frotter quotidiennement, progressivement, lentement toute au long des 12 mois cette grande fenêtre pour découvrir ce que le sort nous a finalement destiné. Dans ces nombreuses ombres sont dissimulées nos résolutions et nous nous apercevrons que certaines auront disparu, effacées avec le chiffon d’autres seront devenues plus nettes et palpables. Tous, petits et grands prenons chaque année nouvelle des résolutions, ne plus fumer, faire du sport, mieux travailler en classe, être plus à l’écoute des autres, plus patient enfin une pléiade de décisions qui se seront ou non concrétisées et qui feront naître après coup un sentiment de satisfaction ou de déception.
Une résolution primordiale qui fût prise collectivement mais pas suivie fût à propos de la première guerre mondiale : « Plus jamais ça ». On connaît la suite.
Nous aimons bien nous moquer des bonnes résolutions mais le fait de ne pas en prendre augmente le risque de laisser persister des habitudes indésirables que nous continuerons de subir par passivité et inertie. Une résolution n’est pas une vague intention, c’est un engagement pris envers soi-même pour atteindre un objectif en ayant bien conscience des difficultés qui nous attendent pour initier ou maintenir le changement désiré. Pourquoi est-il utile de rappeler régulièrement ses intentions ou ses résolutions ? parce qu’autrement on se condamne à être prisonnier de son passé et on reproduira toute sa vie ce qu’on a toujours vu faire ou qu’on a fait soi-même. Prisonnier de son état biologique ou émotionnel, prisonnier des influences extérieures et du consumérisme qui pousse au non effort.
Certes intentions et bonnes résolutions ne suffisent pas. De nombreux dictons nous ramène à celui qui dit ‘’l’enfer est pavé de bonne intentions’’ et parmi les critiques figurent celle de leur inefficacité. Les bonnes résolutions seraient faites pour ne pas être tenues ? erreur ! des études montrent qu’environ 40% d’entre elles sont tenues encore après 6 mois et 20 % persistent toujours après 2 ans. Si tout n’est pas parfait c’est tout de même mieux que de ne rien décider du tout. Prendre de bonnes résolutions c’est accepter un face à face avec soi-même et nécessite un temps d’arrêt de réflexion sur la conduite de sa vie. C’est l’occasion d’établir avec soi non un procès mais un dialogue amical. L’évitement des résolutions est souvent un manque d’estime de soi où l’on masque ses doutes derrière la condescendance envers celles et ceux qui en prennent pour bien se conduire. L’échec d’une résolution n’est pas une fin en soi, il signifie simplement une manière de faire inadéquate (on est peut-être trop pressé d’aboutir, un grand voyage commence toujours par un premier pas). Il faut un certain courage pour prendre une résolution car on sera peut-être confronté au risque de ses propres faiblesse, paresse, instabilité mais aussi à celui de se frotter à ses propres idéaux.
Et vous qu’avez-vous pris comme résolution en ce début d’année 2018 ?
Tout le bureau se joint à la présidente pour vous souhaiter une excellente année 2018.
Lydia, Marlène, Jean-Luc, MOMO, Dominique